Je suis partie aujourd’hui
Les soins palliatifs à domicile ou le dernier train avant le bleu du ciel par Franca Maï
Franca Maï : Fleurs vénéneuses extrait Crescendo (vidéo)
C’est peut être parce qu’elle passe après Yelle. Oui, peut être que, en prenant la relève de cette chanteuse aussi pailletée qu’insipide, Keny Arkana bénéficie d’office du soutien d’un public exaspéré par la première artiste du festival « Les Authentiks ». Après avoir supporté celle qui braille « A cause des garçons » en gesticulant dans tous les sens, entendre Keny Arkana appeler à la « Désobéissance civile » quand elle arrive sur scène, est un soulagement indescriptible.
En coulisse, Yelle se répand en explications pendant la conférence de presse qui précède le concert, tandis que Keny Arkana refuse d’y assister. Sur scène, la première brille par son costume coloré tandis que la seconde rayonne par son authenticité. A la fin de leur prestation, l’une doit essuyer l’affront d’entendre des « ouais » enjoués quand elle annonce sa dernière chanson, tandis que l’autre est énergiquement rappelée. Il faut dire que le public du théâtre antique de Vienne « n’aime pas trop la tecktonik », comme le constate Wax Tailer avec délectation pendant son show, mais « plutôt le hip hop ».
Le hip hop. Le vrai. Celui qui transforme les colères en énergie positive. Celui qui soulève les espoirs et qui parle d’Unité. Celui qui naît dans les quartiers et qui explose, un soir d’été, dans les gradins d’un théâtre édifié au premier siècle de notre ère. Quand Keny Arkana lève le poing en criant « Au nom de la dignité humaine », c’est un peu comme si toute l’Histoire nous contemplait. On se lève. Silhouettes fragiles dont les âmes cherchent la paix depuis des millénaires. On se lève. Enfants de ceux qui voyaient les choses en grand, qui ont bâti ce remarquable édifice en pierre...
Et on se découvre « Sans terre d’asile », car « la grandeur nous attire » et que nous sommes « parachutés dans un monde incompatible avec ce à quoi on aspire ». Keny Arkana lève le doigt. Le ciel est dégagé, bigarré des couleurs orangées que laissent derrière eux les orages. C’est la Vie qui parle à travers sa voix : « N’oublie jamais que tu n’es qu’une infime partie d’un grand tout / Que tout est possible quand on y croit / Car les étoiles dansent autour des cœurs purs / Donc n’écoute pas les esprits étroits. » Certains s’agitent devant la scène, d’autres écoutent les paroles avec une sorte de solennité. Les textes s’accrochent aux aspirations de chacun. « On est plein, fait passer le mot, on est plein ! »
On est avec celle que rien ne retient. Celle qui « [se] barre » des foyers et invente son chemin. Le parcours de cette marseillaise originaire d’Argentine est unique, mais l’indépendance qu’elle évoque résonne dans tous les gradins. « Liberté », hurle-t-elle en faisant vibrer la dernière voyelle. « N’ayez pas peur de vos quartiers » ajoute-t-elle dans le morceau dédicacé au « petit Nicolas » et aux « RG sûrement parmi nous ».
Elle demande au public :
Karchériser l’Elysée est une idée qui semble si évidente tout d’un coup. La foule reprend le refrain en chantant. Certains pensent sûrement que ce ne sont que des mots, que ce n’est pas bien méchant, qu’aucune révolution digne de ce nom ne suivra cet enthousiasme naissant. Mais Keny Arkana rassure les sceptiques en disant : « Vous savez qu’un jour on ira vraiment ? ».
Et sans doute a-t-elle raison. On se plait à imaginer que « ce ne sera plus jamais sans nous ». Nous, la « jeunesse du monde ». On se dit que c’est une évidence ; qu’on est bien des « milliards à vouloir faire tourner la roue dans l’autre sens ». Alors on lève le poing avec elle, et on crie
Les siècles nous contemplent. Le Temps s’arrête sur « les oubliés de l’occident et les oubliés du Tiers-monde ». Nous sommes « à l’heure du néo-libéralisme », « à l’heure du néo-colonialisme », et il ne faut plus perdre une seconde. « Résistance ! » : il y a urgence.
Car comment ne pas avoir « La rage » de voir l’innocence bafouée ?
La rage de voir « ce putain de monde s’autodétruire » ?
Comment ne pas avoir « la rage, ouais la rage d’avoir la rage depuis qu’on est môme » ?
Cette rage que NTM verbalisait déjà dans mon enfance, moi qui fait partie de cette génération qui « savait d’avance qu’elle allait être sacrifiée à des choses qui la dépassaient complètement » (La Louve) et que je retrouve avec émotion en regardant cette incroyable jeune fille de vingt-cinq ans. La relève est là. Vraie et complexe. La rage de ses grands frères (Assassins, La Rumeur...) a mûri en Keny Arkana (et dans « toute la populace ») au point de devenir « énorme », et de se teinter malgré cela d’une remarquable sagesse (« changer le monde commence par se changer soi-même »). L’énergie de la chanteuse est un mélange explosif de brutalité et de tendresse.
Les larmes montent aux yeux quand elle entonne « Les chemins du retour » . Pour donner une petite idée de ce que peut être ce moment de vérité, voici une vidéo d’un concert antérieur :
Entendre la foule chanter à l’unisson « on doit redevenir humain » donne des frissons. C’est un élan qui traverse l’espace, parcourt des cœurs palpitant parmi des pierres vieilles de deux mille ans. C’est un élan qui traverse le temps, nous relie à toutes les âmes qui ont foulé le sol de cet édifice auparavant. On se sent tout petit. Tout petit et tellement puissant. Nous sommes les acteurs du présent. Le théâtre n’est plus un lieu de divertissement. Ce soir, il n’y a pas d’artifices, pas de comédie ni de faux semblants. L’artiste termine sa chanson en proclamant : « C’est la chose la plus importante, se rappeler qui on est vraiment. »
Ils ne nécessitent pas d’explications supplémentaires, pas d’analyses complémentaires ni de surenchères. Ils vont à l’essentiel. Elle décide néanmoins de faire une mise au point : « Est-ce qu’il y a des gens de la lutte parmi vous ? (des voix s’élèvent) Je vais parler à ceux qui sont dans la lutte et à ceux qui ne le sont pas.
Il faut qu’on lutte contre nos peurs, contre notre inertie. Il faut qu’on arrête d’avoir peur du regard des gens, et de la liberté. La liberté, s’il vous plaît, la LIBERTE c’est un état d’esprit. »
C’est ainsi que s’enchaîne le titre suivant. « Ils ont peur de la liberté » résonne dans l’amphithéâtre de notre Histoire. Le ciel au dessus de nos têtes est noir. « Ils ont peur de rêver, ils ont peur de penser, Ils ont peur du changement, ils ont peur de la Liberté, Ils ont peur de la différence, ils ont peur de leur prochain, Ils ont peur de la Chance, du Bonheur et du lendemain.... ».
Combien sommes-nous, à cet instant, à ressentir le vide glacial d’une nuit sans étoile ?
Seule la flamme allumée de nos âmes peut nous réchauffer. La rappeuse demande de ne pas oublier. En s’adressant aux enfants que nous avons été, elle nous restitue ce que nous avons de plus précieux : nos rêves.
Dans les faits, bien sûr, avec notamment sa participation à de nombreux concerts de soutien, mais aussi dans les mots. En incitant son public à se réapproprier la parole, elle redonne à chacun la possibilité de porter un message : « Dîtes aux Enfants du Système, qu’ils sont Enfants de la Terre Et que les Enfants de la Rage ne sont pas Enfants de la Guerre ! »
Parler. Dire tout ce qu’ils ont gâché. Faire le bilan de toutes les atrocités. Ne plus fuir nos responsabilités. Les notes de « Cinquième soleil » rebondissent sur les pierres fissurées, s’engouffrent dans les fêlures de nos cœurs blessés...
Je me sens comme cette Lilou du « Cinquième élément ». Quand elle voit défiler toutes les horreurs de la planète sur un écran. J’entends le tic-tac insoutenable du Temps, le bruit effrayant des bombes à retardement. « Dernière génération à pouvoir tout changer ». Je regarde les gens.
Saurons-nous y arriver ?
Les spectateurs sont debout, émus et impressionnés. Keny Arkana achève son concert, et plus personne ne semble avoir « peur du danger ». Je me tourne vers LN. Elle essuie les larmes qui perlent à ses yeux, dit qu’elle est « trop sensible », comme pour se justifier un peu. Je lui souris. S’il fallait donner un exemple de ce que « l’esprit Sistoeurs » représente à mes yeux, ce serait cet instant silencieux.
Le site officiel de Keny Arkana
source : Sistoeurs
Avec Kenny Arkana comme avec d’autres qui ont été autorisés à paraître dans le spectacle et qui s’y font une place de choix, vous avalerez une nouvelle couleuvre. Je ne vous donne pas deux ans...
Le coeur peut se tromper l’indien... Je ne nie pas l’authenticité de cet article et cette émotion je veux bien qu’on la préserve parce qu’aussi bien il y a de la rage et de la tristesse derrière : un vif désir de vivre en somme. Mais je préviens au cas où... Comme maintes fois j’ai prévenu partout : des puces sous cutanées et je passais pour un fou, des dangers climatiques et j’étais un illuminé, de la surveillance et des pratiques coercitives et sournoises de la police et j’étais paranoïaque. Aujourd’hui ceux qui m’ont affublé de ces jolies noms sont les premiers à reprendre à leur compte mes combats d’alors. Ils m’ont découragé de poursuivre et ils nourrissent ainsi leur fond de commerce de partis politiques et de syndicats, des anarchistes à l’extrême gauche... Kenny Arkana vous vous plantez...
Cher Gilles,
je trouve que tu t’emportes bien outre mesure sur un sujet qui somme toute ne vaut pas autant d’engouement.
Cette petite a la chance de vivre de son métier, sans vraiment exploiter personne (Leo Ferré docet).
Ses 25 ans résument tant son innocence que son énergie et ses limites (qu’elles soient intellectuelles ou sémantiques).
Ne nous trompons pas d’ennemis, ou tout du moins sachons nous occuper en priorité des plus verminés.
Amicalement
Sirieix
("vieux" chanteur fauché, pas encore aigri... A ce sujet, je te citerai l’un de mes demi-compatriotes, le vignettiste rital Altan, qui a écrit cette phrase à méditer : "je suis inquiet, je commence à avoir des idées que je ne partage pas"...) :)
Gilles, je ne disais pas qu’Arkana se plante mais qu’avec Arkana on est plus ou moins assuré de se planter...
Je ne le connais pas. Je l’ai peu écouté. Ce que j’ai entendu, la manière dont elle est perçue me donnent à penser qu’on est encore devant un phénomène illusoire. Pour ma part j’ai toujours trouvé plus de subversions dans la poésie que dans un tel message aussi brut soit-il. Trop de puérilité et ce constat extrêment troublant qu’on sort d’un concert d’Arkana, de mots pourtant rudes qui exhortent, semble-t-il à l’action, pour rentrer chez soi... On se trouve face à un mur et l’on ne le franchit pas. Avec la grande poésie ce mur est sitôt franchi qu’est délivrée la parole du poète. C’est mon sentiment du moins...
"D’ailleurs, aujourd’hui, Lepen n’ayant plus d’usage, l’Etat le largue comme une vieille frusque. A une époque, il avait surtout servit les ambitions de Mitterand"...
Pour de bas calculs politiciens, l’avènement du borgne teubé à l’ail dans le pourrirama politique français a certes été sponsorisé par feu Tonton. Mais de là à penser que ses successeurs puissent le renvoyer sur commande dans les oubliettes de la Ve, il y a un pas que je ne me sentirais pas de fanchir.
L’actuel tassement du FN me semble plus avoir des causes physiologique, ses "idées" et son trop plein d’a priori ayant largement fait leur temps, et n’intéressent plus guère le fasciste lambda du XXIe siècle (qui n’est plus racial, sauf dans ses éruptions de folklore, mais économique...).
Ceci étant dit, pour en revenir à notre brebis que tu présumes galeuse, je pense que Miss Arkana ne fait que vendre tout au plus une soupe périmée, ou de très proche péremption...
Quant au fait qu’elle puisse être carrément "contre" la poésie, je doute qu’elle ait l’outrecuidance de se prendre pour une pouet-poètesse ! Elle se contente juste de ficeler ses petites logorrhées cousues main-stream, afin de mieux recracher, sous forme de divers émois anti-mondialisation - hélas parfois mysticisants - ce qu’elle a vu et vécu (ou cru voir et vivre) de la toujours plus misérable condition humaine...
Amitiés
Sirieix
Cher Delcuse,
Encore vous ! Vous partout ! Au moindre article, vous dégainez ! C’est à se demander ce que vous faites de vos journées excepté poster des comm’ à tout va, pour dire tout, et surtout n’importe quoi... Il y avait déjà ce message, que vous aviez écrit à la suite de mon article sur le féminisme et qui était un bel exemple de votre façon de toujours tout ramener à vous (et d’être désespérément à côté de la plaque), et voilà que vous récidivez avec Keny Arkana ! Je ne vous cache pas que j’étais plutôt décidée, comme d’habitude, à ne pas vous répondre, ne voyant pas l’intérêt de perdre du temps avec quelqu’un dont je ne partagerais en aucun cas la table (pour reprendre une de ces expressions dont vous seul avez le talent). Mais votre obstination, votre « emportement » également relevé par Sirieix, me sortent de mon mutisme. Il faut bien, à un moment donné, mettre les points sur les « i », les barres sur les « t », et éventuellement, les subjonctifs (« dommage que le hip hop ne permetTE pas »). Bref, il faut s’expliquer. Reprenons donc vos commentaires.
Vous commencez par détourner une expression caractéristique au mouvement hip hop (transformer les colères en énergie positive) pour proposer une formule contraire. L’antimétabole est bien tentée, mais sachez qu’elle ne doit pas, en littérature, être totalement dénuée de sens. Sans doute vouliez-vous faire de l’humour... Quoi d’autre si non ? Que signifie « transformer les énergies positives en colère » : seriez-vous capable de l’expliquer ? J’en doute. (J’ai écrit un mémoire sur la colère au 20ème siècle que je tiens à votre disposition si nécessaire) Voyez-vous, il ne suffit pas de jouer sur les mots pour être mauvaise langue ! De la même façon, il ne suffit pas de dire « je déteste le discours gauchiste anti-tout-un-tas-de-truc » et ne pas argumenter ensuite avec pertinence. Que vous détestiez Arkana vous regarde, et entre nous, je m’en fous royalement. Va pour le « misérable personnage » ou la « gamine » ! Mais les raisons que vous évoquez sont absolument lamentables. Elle a, dites-vous, des « propos castrateurs » ! Mais où ? Dans quel texte ? A quel moment vous sentez-vous castré Delcuse ?! Et puis elle « joue à la révolution ». Alors là, effectivement, comme vous l’aurez constaté, vous qui avez l’œil si avisé sur le monde qui vous entoure, il n’y a pas de révolution dans les faits. C’est vrai. Mais vous, vous ne « jouez pas » ! Mais oui ! Vous, vous faites une vraie révolution ! Vous êtes le sans-culotte (ou le sans-couilles, terrassé par la castration d’Arkana), derrière son écran, prêt à changer le monde par commentaires interposés. Loin de vous l’idée d’être « anti-tout-un-tas-de-truc », car vous proposez de vrais objectifs pour l’avenir ! On sent bien, dans vos discours, que vous avez la capacité de rameuter les foules, de donner un nouveau souffle à ces idées que « nous sommes en train d’abandonner » ! On peut vous faire confiance pour « la vigilance, l’observation, l’analyse et le raisonnement » ! Il n’y a qu’à lire vos élucubrations sur le thème du travestissement, et dont la conclusion n’est rien de moins que « On ne se révolte pas par famine mais par désir », pour comprendre à quel point vous maîtrisez le sujet !
Vous accusez également Arkana d’être une entreprise capitaliste... Par quoi commencer pour vous expliquer votre bêtise (que j’ai, comme vous, en horreur). Arkana fait des concerts et du coup, oui, il y a des tickets d’entrée et un compte en banque (vous, Delcuse, en parfait sans-culotte, vous n’avez surement pas de compte en banque évidemment). Comme le rappelle Sirieix, elle « a la chance de vivre de son métier » et joue désormais plus rarement dans des squats. Ce qui m’amène à vous poser une question : est-ce que seuls les squatteurs rmistes auraient à vos yeux la légitimité de défendre l’idée d’une révolution ? Parce que si tel est le cas, vous pouvez aller vous rhabiller (vous le sans-culotte) et attendre sagement qu’on vous fasse signe !
Je suis d’accord avec vous sur le fait qu’il faille « reprendre la critique sérieusement ». Seulement ce n’est pas forcément le rôle d’une chanteuse. Vous dites qu’ « Une petite chanson contre le FN ne sert à rien d’autre qu’à masturber les organes génitaux des adolescents » : d’abord, pour une fille castratrice, vous avouerez que c’est quand même un sacré tour de force (ce vocabulaire que vous employez de façon permanente m’interroge : auriez-vous un problème avec « ÇA » ?!), mais surtout, qui êtes-vous pour juger de l’utilité d’une « petite chanson » (j’adore votre expression : « Elle se prend pour qui, cette petite donneuse de leçon, hein ? », vraiment, c’est celle que je retiendrai entre toutes du vieil aigri que vous êtes !). Entre nous, je préfère les paroles d’Arkana que celles de la Marseillaise... Mais c’est une question de goûts !
Voyez-vous, le plus déroutant avec vous, c’est cette façon d’énoncer une opinion catégorique sur ce que vous ne connaissez manifestement pas. Dire que Keny Arkana véhicule un « faux message » peut éventuellement se comprendre dans la mesure où, effectivement, après son concert il n’y a pas d’émeutes, pas de rébellion dans les faits : on rentre tranquillement chez soi au lieu de passer à l’action. Cependant, quel chanteur ou groupe de musique aurait le pouvoir d’impulser une vraie révolution ? Donnez-moi un nom ! Mais quand vous affirmez qu’elle « oriente les esprits vers une impasse intellectuelle, celle de Le Pen. », je ne peux m’empêcher de faire un bond olympique devant une telle ignorance des textes de ses chansons. J’avais pourtant pris la peine d’indiquer les liens... Vous devez confondre avec Diam’s. Arkana n’évoque pas ce thème et dès lors, c’est à vous que revient l’honneur d’orienter la discussion vers un « faux problème pour un faux débat » ! J’admire votre façon d’investir les hors sujets avec un tel aplomb. J’adore votre manière de faire passer des platitudes connues de tous pour des exclusivités : « D’ailleurs, aujourd’hui, Lepen n’ayant plus d’usage, l’Etat le largue comme une vieille frusque. A une époque, il avait surtout servit les ambitions de Mitterrand. » Ah, ça oui, on peut vous faire confiance pour « la vigilance, l’observation, l’analyse et le raisonnement » !
Vous dites : « Je veux signifier l’endroit où je me situe. Et, à partir de ce lieu, tirer à vue sur les castrateurs dont fait parti Arkana. ». Mais où vous situez-vous Delcuse ? Où donc rencontrez-vous « tellement de ces jeunes » ? L’ignorance n’est malheureusement pas l’apanage de la jeunesse. Vous en êtes un triste exemple. Vous ne croyez pas à la naïveté. Moi non plus. A votre âge Delcuse, pas de doutes, vous êtes « définitivement idiot ».
C’est méchant... Vous auriez pu lui faire plus de torts que vous ne le supposez... Et pourquoi ? Pour défendre une chanteuse qui finira probablement, comme tant d’autres, récupérée. Je voudrais me tromper...
Si vous le permettez Séverine Capelle vous excelleriez dans le genre pamphlétaire... Mais trouvez-vous des ennemis autrement plus dangereux et plus répréhensibles que Gilles. Emportée comme vous l’étiez et ne connaissant pas le quotidien de Gilles, vous êtes nécessairement injuste. Je ne vous le reproche pas, votre commentaire était dicté, sans doute par la colère. Quelque chose est atteint en vous. Si vous consentiez à le suggérer, au moins, je suis sûr que trouveriez le moyen d’une conversation sans inimitiés.
Gilles est ainsi, c’est un exacerbé. C’est aussi tout l’intérêt de sa poésie. C’est ce qui vous échappe chez Gilles... C’est un homme de solitudes, par dépit le plus souvent, tout comme l’auteur de ces mots, "il n’y a pas de vérités sans excès" (Thoreau).
Pas plus Thoreau que Gilles n’ont jamais cherché à soulever les foules. C’est probablement ce reproche qui m’a le plus étonné. Faut-il qu’il (Gilles) ait été si peu compris ?
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ah kenny arkana... le phénomène... une vendeuse d’espoir et de révolution sans aucun talents, rien de plus.
« tout est possible quand on y croit / Car les étoiles dansent autour des cœurs purs / Donc n’écoute pas les esprits étroits. »
tout deviens possible quand on y croit, hein ? quelquepart dans une fiction au plus profond de son crâne, peut être, et encore il faut y aller d’une bonne dose de mensonge. Cela ne m’étonne donc pas de voir la personne ayant écrit cette article avec autant de dévotion faire preuve d’une si grande malhonnêteté, et se réfugier derrière un style professorale qui corrige de manière jouissive une simple faute d’orthographe comme si elle mettait en déroute les questions soulevé par son auteur.
Oui, évidement, les auditeurs, spectateurs, de keny arkana sont surement de grands résistants dans l’âme qui portent en eux la volonté première de renverser l’Ordre, et qui croient dur comme fer en la révolution, c’est donc tout naturellement qu’ils approfondissent leurs études pour s’octroyer une place de choix dans cette Ordre...
Que keny soit ce qu’elle est, cela ne m’étonne pas, ce n’est pas la première, et certainement pas la dernière, ce qui m’écoeure c’est l’ardeur inébranlable de la dévotion de ses croyant.
Pour en finir je dirais à Séverine Capeille, que j’ai trouvé hors propos et haïssable sa manière de demander à son détracteur ce qu’il faisait de ses journées, d’autant plus de la part d’une personne "anti-système" (pour reprendre sa divinité).
mon blog (afin que tu ais la possibilité d’en savoir, un peu plus, sur une personne qui t’es hostile, et peut être de comprendre pourquoi)
Il ne m’a pas semblé que nous avons réglé des comptes, Séverine et moi. A aucun moment il ne s’est agit de ça, mais de dire ce que nous pensons de Keny Arkana. Séverine la soutien, pas moi. Et cela a provoqué un débat, certes un peu enflammé, mais intéressant. D’ailleurs j’ai des retours par mèl de gens que ça a interpelé. Je précise que c’est ton amie Séverine qui me juge, pas moi.
Je t’invite volontiers à lire Dedord. "La société du spectacle". Tu comprendra ainsi mieux ma réaction vis-à-vis de Kenny Arkana, des altermondialistes, et autre forme spectaculaire de la critique. En lisant Debord, tu verras mieux pourquoi je dis que des gens comme Arkana sont contre-révolutionnaires, en quoi la confédération paysanne est contre-révolutionnaire. Tu verras en quoi je ne fais aucune différence entre Arkana et, par exemple, Anaïs. Toutes les deux sont dans le spectacle, et elles le produisent en retour.
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