Je suis partie aujourd’hui
Les soins palliatifs à domicile ou le dernier train avant le bleu du ciel par Franca Maï
Franca Maï : Fleurs vénéneuses extrait Crescendo (vidéo)
La majorité de nos jugements et de nos actions perdent infiniment de leur manichéisme dès que l’on veut faire preuve de sens critique à l’égard de la Chine. Pour ne prendre qu’un exemple, revenons à Steven Spielberg et à sa sortie retentissante du club très sélect des conseillers artistiques chargés des cérémonies d’ouverture et de clôture des jeux de Pékin.
Le mardi 12 février 2008, Spielberg avait créé la surprise en déclarant que le rôle de la Chine dans la crise du Darfour lui était intolérable. Il tirait donc sa révérence sous les applaudissements de tous les démocrates de la planète et au grand dam de ses détracteurs qui l’accusaient de suivre les pas de Leni Riefenstahl. Mais au cours des quelques jours d’intenses polémiques qui suivirent ce coup de théâtre médiatique, seul un petit nombre de journalistes souligna le caractère opportuniste voire cynique des déclarations du cinéaste américain.
En effet, de quoi se surprenait-il ?
Quand on lui reprocha cette infamie, on s’empressa de répondre qu’il fallait éviter de se servir des jeux olympiques pour faire de la politique. Comme si le capitalisme avait su épargner l’esprit du sport tout en le massifiant ! Ce leitmotiv de bien mauvaise foi est pourtant devenu la contre-attaque imparable des défenseurs à outrance des jeux. Ils font maintenant chorus avec ceux qui défendent la présence chinoise au Tibet.
Mais les insupportables contradictions que soulèvent ces XXIXe Olympiades sont-elles gommées pour autant ?
Steven Spielberg est-il moins coupable que le comité international olympique ?
Et celui-ci, l’est-il moins que les sociétés occidentales, coincées entre leurs contrats mirobolants avec Beijing et des principes démocratiques inaliénables dont l’opinion publique internationale exige le respect ?
Le paradoxe résiste néanmoins quand les plus optimistes - mais pas les moins désintéressés ou les moins dépolitisés- affirment que ces jeux changeront profondément la société chinoise. A les entendre, ces Olympiades seraient les estafettes de la démocratie, un peu comme les Marines en Mésoportamie !
Ces XXIXe jeux olympiques sont une aubaine pour la république populaire de Chine. L’occasion parfaite de démontrer sa suprématie dans un monde qui a maintenant besoin d’elle. Les autorités chinoises, tout comme leurs homologues étasuniennes, peuvent se passer du jugement de l’opinion publique internationale car elles sont du côté du manche. Leur poids économique sur l’échiquier international vaut bien tous les discours d’émancipation et Beijing au lieu de trembler devant l’ire des foules démocratisées savoure avec ironie l’embarras croissant des hommes politiques occidentaux aux prises avec ce que Mao appelait les contradictions du capitalisme moderne.
ben oui... on découvre progressivement que l’histoire tourne, et que l’universalité de la pensée occidental petite bourgeoise est éphémère quant elle se prétendait éternelle...
Bon mais plus sérieusement, je voulais demander aux administrateurs leurs sources d’illustration, parce que la petite chinoise là en haut de la page me charme énormément. C’est souvent comme ça. Vous avez de jolies illustration digne de la meilleure tactique marketing... tant et si bien qu’on à du mal à lire l’article : donc est-ce que vous pourriez mettre un liens de téléchargement pour partager le fichier source de l’illustration ?
Merci d’avance
Pour info et plus particulièrement pour Paul
La photo représente l’actrice Gong Li
Gong li est la femme chinoise, la femme qui représente, au travers des plus grandes réalisations cinématographiques, la force de caractère, la volonté, la détermination, l’histoire ... bref, à elle seule elle représente le cinéma traditionnel chinois avec tout ce que cela comporte de traditions. Gong Li est en quelque sorte l’ambassadrice du cinéma chinois. Gong Li, véritable star incontournable de la Chine, a joué sous la direction des plus grands réalisateurs comme Chen Kaige ou Zhang Yimou (son ex-mari).
On trouvera Gong Li dans des rôles purement exceptionnels comme " Epouse et concubines " ou encore , " Vivre ".
Gong Li est née le 31 décembre 1965 à Shenyang en Chine. Elle est la petite dernière d’une famille de 5 enfants. Ses parents sont enseignants. Elève très moyenne, Gong Li se sent déjà plus attirée par les matières artistiques comme le chant que par l’économie. C’est suite à sa vraie première grande déception (Gong Li rêve d’être chanteuse et sera refusée dans une école de chant) que la future actrice va alors entreprendre de se lancer dans le théâtre et rentrera à l’Académie dramatique de Pékin en 1985.
C’est en 1988 que Gong Li va décrocher son premier rôle au cinéma à la suite d’une audition passée sous la direction de Zhang Yimou, le réalisateur du récent film HERO.
source : Cine asie
ah merci e-torpedo...
là du coup je sais quoi demander à google
super gong-li je vais faire une collection de photos et coller ça sur mes murs